construire son dogme en y intégrant des rites provenant directement du mithraïsme : par exemple, il est aujourd'hui parfaitement connu et admis que Jésus n'est pas né un 25 décembre. Le 25 décembre était le jour où, dans le culte mithriaque, on célébrait le Soleil en sacrifiant un Taureau lors d'un banquet qui se déroulait dans des lieux souterrains.

 Quoi donc de surprenant si l'on découvre que les chrétiens ont "récupéré" le culte antique de la Déesse-Mère, Déesse de la Fécondité, Terre Nourricière des humains pour le sublimer en un culte à une Marie toujours Vierge parce que toujours précieuse, qui aurait pu enfanter de la Vie, sous la forme d'un Fils, sans avoir été "fécondée" par les moyens classiques ?

 Vous êtes-vous déjà posé la question de savoir ce que fut, selon la Bible, notre couple originel parental ? Adam et Eve eurent 2 fils dont l'un tua l'autre; mais du fils survivant, il y eut une nombreuse descendance... cherchez la femme !

  Toutefois la Bible, prudente, laisse à entendre qu'Adam et Eve auraient eu d'autres enfants. Ouf ! Dans ce cas, Caïn n'a pas commis l'inceste avec sa mère... mais il n'en reste pas moins vrai que la mère des enfants reste Eve et que les enfants fécondent leur mère... à moins qu'ils ne fécondent d'éventuelles soeurs, comme on le retrouve pratiqué dans la civilisations égyptienne où Pharaon, pour que son sang "bleu" reste pur, prenait sa soeur pour épouse.

 Rassurez-vous; les Grecs, dans leur "Genèse", n'ont pas réussi à être plus convaincants: chez eux, au moment de la Création, il y avait le chaos qui est un principe, celui du commencement confus de toutes choses (avons-nous progressé avec notre théorie du "Big-Bang" qui est remise en cause ?).
  Un jour, du néant, émergea la Terre, nommée GAÏA qui donna naissance à OURANOS, le Ciel. La Terre est donc la mère du Ciel... qui la féconda pour lui donner une descendance dont nous sommes les héritiers : la mère d'Ouranos est donc AUSSI son épouse.

  On peut mieux comprendre pourquoi l'inceste a été placé comme un tabou inviolable : l'homme doit à tout prix se sortir de cette situation intellectuellement insupportable... et si la découverte d'un principe de vie universel, intemporel, parcourant l'univers sans restriction d'espace ou de temps, qui prendrait "forme" au gré des opportunités, était la réponse logique, cohérente, définitive après laquelle l'humanité court depuis si longtemps ????

     Revenons à Maurice ROSART. Dans son opuscule "UNE CATHÉDRALE SE DÉVOILE", Maurice nous apporte une éclatante et absolue démonstration : une cathédrale n'est rien d'autre que la représentation d'un corps féminin étendu sur le dos, le chevet étant la tête, le transept étant les épaules, les tours étant les jambes levées vers le ciel.... la femme est en positon d'enfantement ou d'"ensemencement". L'utérus-Labyrinthe est exactement à la bonne place . A la cathédrale de Chartres, le cheminement labyrinthique est matétialisé par 273 pavés blancs et trois pavés gris : la durée de la gestation chez l'humain est de 273 à 276 jours.

     Les proportions sont exactes dans un rapport "dimension femme : dimension cathédrale" égal à "7 : 1000". Le modèle est une femme de 1,55 m, ce qui était courant en 1200. L'échelle utilisée a été de 1000/7, donnant un rapport de 142,857.

 Je vous renvoie à Maurice ROSART pour plus de précisions.

     Mais, pour continuer à vous intriguer tout en vous accordant une détente bien méritée après ces "révélations" (en grec, "révélation" se traduit par "apokalipsis"), permettez-moi de vous révéler d'autres étrangetés, à partir de ce rapport 142,857 qui, vous allez le voir, a des caractéristiques bien singulières dont nous n'avons pas encore fait le tour... alors, si le coeur vous en dit.
 En Egypte ancienne, la valeur du nombre "pi" était de 22/7, ce qui permet, entre autres avantages, de déterminer sans problème la valeur du rayon d'un cercle et du côté d'un carré telles que le périmètre du cercle et celui du carré aient la même valeur.
    Or, si vous divisez 22 par 7, vous obtenez 3,142857142857142857....etc... Nous retrouvons donc cettefameuse série 142857, déjà mise en évidence en divisant 1000 par 7.

     Amusons-nous à manipuler cette série :

Multiplions-la par 2. Résultat : 285714... Vous retrouverez la série, dans l'ordre.
Multiplions-la par 5. Résultat : 714285... Vous retrouverez la série, dans l'ordre.

    Si vous multipliez par 7 ou un multiple de 7, cela ne se vérifie évidemment pas.

Multiplions-la par 12. Résultat : 1714284... Vous ne retrouvez pas la série, du moins à première vue. Alors, additionnez le 1 et le 4 des deux extrémités. Vous obtiendrez alors 5 et la série est reconstituée, toujours dans l'ordre.
Multipliez-la par 37. Résultat : 5285709... Vous ne retrouvez pas la série, du moins à première vue. Alors, additionnez le 5 et le 9 des deux extrémités. Vous obtiendrez alors 14 et la série est reconstituée, toujours dans l'ordre, avec un 0 inutile.
 

     Nos bâtisseurs de cathédrales connaissaient bien des secrets, provenant d'une époque dont nous ignorons encore beaucoup, surtout parce que peu de vestiges CONCRETS sont parvenus jusqu'à nous : déluges, chutes de météorites, bouleversements climatiques, mouvements telluriques, dérive des continents, etc... ont effacé de notre environnement "matériel" les souvenirs palpables des gigantesques acquisitions qui étaient celles de nos ancêtres... encore si peu connus de nous, si ce n'est à travers quelques rares vestiges qui sont pour nous encore, des "énigmes".
      C'est dans notre mémoire lointaine, "reptilienne", qu'il nous faut aller à la recherche de nous-mêmes : nous sommes ce que nous sommes en raison du patrimoine que nous ont légué ces ancêtres encore "mystérieux inconnus".

     Cette quête est capitale, fondamentale : c'est en connaissant toute l'étendue de notre passé que nous saurons enfin qui nous sommes, où nous sommes, où nous allons... et pourquoi nous y allons.

     Vous comprendrez mieux ainsi pourquoi il convient de dépasser les "querelles de clocher ou de chapelle" pour aller, sans animosité, au fond de nous-mêmes.
 
 

      A Reims le 4 avril 2000

        Michel FOURNIER










P.S. : les coordonnées de Maurice ROSART . 2d rue Brandt . 67550 . VENDENHEIM.

                               RETOUR                                               SUITE