L'ORIGINE
DE LA MONNAIE
On
fait généralement remonter l'invention des premières véritables pièces de
monnaie au VIIème siècle avant J.C.. Les pièces de
monnaie seraient ainsi nées au fond du Pactole,
célèbre fleuve du royaume de Lydie
(en actuelle Turquie), qui charriait de petites pépites ovales composées d'un
alliage naturel d'or et d'argent. Le roi Gigès fit circuler dans
tout l'Orient ces petites pépites qui, pesées et estampillées, étaient
devenues des pièces. Un siècle plus tard, les
fonderies du célèbre roi Crésus
améliorent la technique de son prédécesseur en séparant l'or de l'argent et
créant un premier système bimétallique de pièces de monnaies : un
statère d'or, représentant 8,17 grammes d'or fin, valait dix statères
d'argent, représentant 10,89 grammes d'argent. Le système lydien va
progressivement s'étendre à l'ensemble de l'Orient, puis à la Grèce, et à
l'ensemble de l'Europe méditerranéenne grâce au développement des échanges.
LA
LÉGENDE DU ROI MIDAS
Du
fleuve Pactole...
Selon
Ovide, un jour, des paysans phrygiens trouvèrent un vieillard obèse et couronné
de roses, affublé d'une queue de cheval et ivre mort. Ils le conduisent à Midas,
roi de Phrygie qui reconnaît, dans le vieillard, Silène, le compagnon
et le précepteur de Dionysos, dieu du vin. En son honneur, Midas donna une
joyeuse bacchanale, puis le roi conduisit son hôte auprès de Dionysos.
Heureux
de retrouver son ami, le dieu invita Midas à formuler un vœu. S'adressant à
Dionysos, Midas lui dit alors : "Fais que tout ce que je toucherai se
transforme en or. " Dionysos accéda au désir du roi. Impatient,
Midas voulut éprouver son pouvoir et arracha une branche à un chêne; aussitôt,
elle se mua en or. Il prit une pierre; elle se transforma en pépite. Il en fut
de même d'une motte de terre, d'un épi, d'une pomme, de la porte du palais et
de l'eau quand Midas voulut se laver les mains. L'infortuné éprouva une désagréable
surprise lorsqu'il se mit à table le pain, la viande se changèrent en or.
Angoissé, Midas supplia Dionysos de lui pardonner et de le délivrer. Dionysos
l'entendit et lui conseilla alors pour se défaire de ce don de se laver dans le
fleuve Pactole (au nord-est de l'Izmir actuelle) qui à partir
de se moment se remplit de paillettes d’or. un pactole en français est une
source de richesse.
...
au bonnet phrygien
Un jour, Midas fut témoin d'une curieuse rivalité qui opposait
Pan, dieu des bergers à Apollon lors d'un concours de musique. Lorsque Tmolos,
le juge, attribua le prix à Apollon, Midas exprima son désaccord. Pour le
punir, Apollon transforma les oreilles de Midas en oreilles d'âne! Midas pour
cacher sa disgrâce portait jour et nuit, un bonnet conique
maintenu par deux bandeaux noués sous le menton qui dissimulait ses oreilles.
Pourtant, un homme, l'esclave chargé de coiffer et de raser le roi, les avait
vues. II n'osait pas répandre la nouvelle et son mutisme lui pesait. Un jour,
n'y tenant plus, il creusa un trou sur le bord d'une rivière et lui confia son
secret. Peu après, des roseaux poussèrent à cet endroit; agités par la
brise, ils répétaient à tous les échos la phrase: " Le roi Midas
a des oreilles d'âne."
Ce bonnet devint le symbole des esclaves libérés; un
symbole de la Liberté qui deviendra très tôt le symbole de la République
française.
LE
BONNET PHRYGIEN DE MARIANNE
Le
Bonnet phrygien de Marianne est un bonnet qui vient de Turquie,
de la Phrygie. Ce bonnet était le symbole des esclaves affranchis (voir la légende
du roi Midas), c'est la raison pour laquelle les révolutionnaires français le
reprirent comme emblème et qu'il devint l'un des symboles de la République
Française.
ÊTRE
RICHE COMME CRÉSUS
Roi
légendaire de Lydie (en Turquie) au VIème siècle de notre ère,
Crésus devait sa richesse aux sables aurifères du Pactole, rivière
dont les flots roulaient des paillettes d'or depuis que le roi Midas, celui aux
oreilles d'âne, s'y était baigné pour se rincer et ainsi perdre son pouvoir
de transformer en or tout ce qu'il touchait, même la nourriture et la boisson,
ce qui le faisait mourir de faim et de soif.
Crésus,
profitant de ses richesses, voulut éblouir par ses trésors et ses palais le
philosophe athénien Solon, se vantant d'être l'homme le plus heureux car le
plus riche; le sage Solon lui dit que nul homme ne peut dire s'il a été
heureux qu'au moment de mourir. Comme si cette parole devait être prémonitoire,
les malheurs commencèrent à s'abattre sur Crésus et sa famille.
Il
perdit en effet un de ses fils, Atys, victime d'un accident de chasse, et son
second fils devin muet sans raison.
Plus
tard, s'étant fié à l'oracle de Delphes qu'il n'avait pas su interpréter, Crésus
se lança dans une guerre dont le but était de venger le roi des Médès qui
avait été renversé par son petit-fils Cyrus.
Vaincu,
il vit sa capitale mise à sac et fut sauvé in extremis de la mort par
son fils muet qui, de frayeur, retrouva soudain l'usage de la parole pour le prévenir
du danger.
Fait prisonnier par Cyrus, il fut condamné au bûcher;
au moment de mourir dans les flammes, il se souvint du sage Solon et s'écria
par trois fois les paroles du philosophe: "Ne dis personne heureux
avant la fin."
Cyrus l'entendit, voulut comprendre le sens de ces
paroles et, réfléchissant sur l'instabilité des grandeurs humaines, décida
de lui sauver la vie, d'en faire son conseiller et son ami.
Crésus
réclamant le tribut à un paysan de Lydie
Moments
d'Histoire
Antiquité
: Les origines du bonnet phrygien Le 20 juin 1792, le peuple de Paris envahit les Tuileries. La
foule en colère parvient jusqu'au roi et lui tend un bonnet phrygien.
Louis XVI, sidéré, s'en empare et le coiffe. Apparue quelque temps, après
la prise de la Bastille, cette coiffe fait fureur chez les sans-culottes.
C'est une façon pour eux de revendiquer la liberté conquise, car le
bonnet phrygien était porté par les esclaves affranchis dans l'Empire
romain. Même Marianne, symbole de la République, avec le drapeau
tricolore, l'arbore. Un décret de 1792 stipule en effet que « le sceau
de l'Etat serait changé et porterait pour type la France sous les traits
d'une femme vêtue à l'Antique, debout, tenant de la main droite une
pique surmontée du bonnet phrygien ». Un attribut vestimentaire que
notre déesse républicaine partage avec Mithra, dieu iranien du Soleil,
de l'Amitié, du Serment et des Contrats. Dans l'Antiquité, la Phrygie est un royaume situé au centre de
l'Asie Mineure sur le plateau d'Anatolie, à l'ouest de la Cappadoce. Sa
capitale est Gordion
- proche d'Ankara - et la fameuse ville de Troie en fait partie. Midas, l'un de ses rois, fera l'objet de légendes chez les Grecs, en
raison de ses richesses.
Dévasté vers 695 av. J.-C. par les Cimmériens, la Phrygie passe sous la
domination de sa voisine de l'ouest, la Lydie, dont le dernier roi, Crésus, annexe les villes grecques de la côte avant de se heurter aux
Perses de Cyrus. Ce fondateur de la dynastie des Achéménides prend sa
revanche en 546 av. J.-C. sur l'armée lydienne et entre dans Sardes, la
capitale. Après la conquête des cités grecques d'Ionie, l'Asie Mineure
tombe à son tour sous le contrôle perse. Cela dure plus de deux siècles,
jusqu'à la défaite des Perses devant le Grec Alexandre le Grand en 331
av. J.-C. Durant la domination perse, des Iraniens se sont installés dans
cette région. Au IVe siècle de notre ère, sept cents ans après la
victoire d'Alexandre, nombre de villages de Cappadoce sont encore peuplés
d'Iraniens descendants des premiers colons, qui ont conservé leurs
croyances anciennes, notamment le
culte de Mithra qui fait de nombreux adeptes parmi les non-Iraniens. Ce sont même les Grecs qui donnent l'appellation « bonnet
phrygien » nommé aussi « bonnet oriental ». Car cette coiffe est également
portée par de nombreuses tribus iraniennes, aussi bien celles de la
Cappadoce que les Scythes ou les Sogdes d'Asie centrale. Elle orne aussi
invariablement la tête de Mithra, divinité des peuples indo-iraniens. Proche du Mitra indien vénéré vers le XIVe siècle av. J.-C.,
Mithra perd de son influence avec les réformes religieuses de
Zarathoustra en Iran (vers 600 av. J.-C.). Cependant il réoccupe au IVe
siècle av. J.-C. sa place dans le panthéon perse. Les soldats grecs, au
cours de leurs expéditions en Iran, découvrent son culte et
l'identifient à Hélios. Malgré l'effondrement de l'Empire perse, Mithra
conserve de nombreux fidèles, surtout en Arménie. Par la suite, la
dynastie parthe d'Iran (247 av.-226 apr. J.-C.) le vénère et l'inclut
parfois dans le nom de ses rois, comme Mithradate, qui signifie « donné
par Mithra ». A leur tour, les colonies romaines d'Asie Mineure
permettent la diffusion du mithraïsme. La première congrégation est
fondée à Rome, vers 68 av. J.-C., par des soldats. Mithra devient Sol
invictus , le Soleil invaincu, et fait son entrée dans la littérature
latine vers l'an 80, lorsque le poète Statius écrit : « Que tu préfères
porter le nom vermeil de Titan, suivant la tradition du peuple achéménide,
ou d'Osiris frugifère, ou de celui qui sous le roc de l'antre Persique
force les cornes du taureau récalcitrant : Mithra ! » On lui dédie des
temples et son influence se répand dans tout l'empire, de l'Espagne à la
mer Noire, de l'Ecosse au Sahara. A Rome, des temples lui sont dédiés :
de nos jours, il en reste une quarantaine ; il devait y en avoir trois
fois plus alors. Il
concurrence même le christianisme, et selon Ernest Renan « s'[il] eût
été arrêté dans sa croissance par quelque maladie mortelle, le monde eût
été mithraïste. » L'empereur Commode (161-192) lui-même est initié au culte, et
sous le règne d'Aurélien (270-275) le mithraïsme est proclamé religion
officielle de l'empire. C'est ce dernier qui, en 274, déclare le 25 décembre
jour anniversaire de la divinité. Lorsque Constantin Ier se convertit au
christianisme en 312, le mithraïsme perd de son influence et, après un
bref renouveau sous Julien dit l'Apostat (331-363), il disparaît. Il continue pourtant à influer sur le christianisme : en ce qui
concerne la date de Noël, décidée par le pape Jules Ier en 340 ; sur le
choix du dimanche, jour sacré du Soleil (d'où le sunday
britannique ou le Sonntag allemand) ; de même pour le pain et le
vin consacrés dans l'eucharistie. On représente Mithra naissant d'un
rocher, en présence de bergers. Il n'est pas étonnant non plus que la
mitre, la coiffe des évêques, rappelle celle de Mithra, et que la tiare
(mot d'origine perse) papale, dérive du frigium, ou bonnet
phrygien. Mithra n'a pas disparu de son pays « natal », l'Iran. Durant
les dynasties parthes et sassanides (IIIe siècle av. VIIe siècle apr.
J.-C.), il tient une place prépondérante dans le zoroastrisme. Sur les
bas-reliefs, on le voit veiller à l'investiture des rois par la déesse
Anahita. Après l'expansion islamique au VIIe siècle, Mithra semble
constituer un des éléments des mouvements de résistance iranienne. Il
est aussi source d'inspiration pour de grands poètes comme Hafez de
Chiraz au XIVe siècle. Les Iraniens le célèbrent chaque année le 21 décembre,
jour du solstice d'hiver, qu'ils appellent « nuit de Yalda ». De plus,
le septième mois du calendrier solaire iranien lui est consacré, tout
comme la grande fête de Mehregan, qui marque le début de l'automne et
celui du mois de Mehr. Voilà comment le bonnet phrygien est passé de la tête d'un
dieu venu d'Iran à celle de notre divinité républicaine. Pourtant, l'avènement
de l'Empire en 1804 affaiblit la représentation de Marianne. Son nom réapparaît
un temps sous la IIe République (1848-1852), mais prend un sens négatif
à cause du bonnet, considéré comme un symbole de désobéissance.
Durant le second Empire (1852-1870), Napoléon III fait remplacer sur les
pièces de monnaie et sur les timbres-poste la figure de Marianne par sa
propre effigie. La
Commune de Paris (1871) développe le culte de la combattante révolutionnaire
au buste dénudé et au bonnet phrygien. Enfin en 1897-1898, la IIIe République
reprend, sur ses monnaies, le symbole du bonnet phrygien. De nos jours, et
à l'exception de son effigie qui trône dans les mairies, Marianne
n'apparaît plus que sur les pièces de 1, 2 et 5 centimes d'euro. Mais
c'est toujours de son sceau que sont frappés les grands textes de notre République. * Astrophysicien à l'Observatoire de Paris, Mohammad Heydari-Malayeri
explore également les confins de l'histoire et de la linguistique. Dans
son domaine d'activité, il a publié des articles scientifiques,
notamment dans Astronomy and Astropysics , sur les étoiles
massives à partir de ses observations effectuées avec le télescope
Hubble.
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Qui était Mithra?
Mithra,
nom provenant de la langue avestique et du vieux perse, était la divinité
solaire la plus importante des peuples indo-iraniens. En sanskrit il est Mitra,
et en persan moderne il s'est transformé en Mehr, qui signifie Soleil, amour,
amitié et serment. Les réformes religieuses de Zarathushtra (Zoroastre)
en Iran (dans les environs de 1500 av. J.-C.) le reléguèrent au rang d'ange.
Zarathushtra établit Ahura Mazda, l'intelligence suprême, comme le dieu
unique. Cependant, la popularité de Mithra s'accrût durant le 4ème siècle
av. J.-C., et Mithra occupa une nouvelle fois une place privilégiée dans le
panthéon perse. Mithra réapparut donc dans l'épigraphie des rois perses à
dater d'Artaxerxès II (405-359 av. J.C.), il y était un dieu des armées en même
temps qu'un dieu de la justice divine. Les soldats grecs au cours de
leurs expéditions en Iran connurent le culte de Mithra. Malgré l'effondrement
de l'Empire perse après l'invasion d'Alexandre en 336 av. J.-C., Mithra garda
de nombreux fidèles en Asie Mineure et surtout en Arménie. Par la suite la
dynastie Parthe de l'Iran ( (247 av. J.-C. à 226 apr. J.-C.) le vénéra
et l'inclut parfois dans le nom de ses rois, comme Mithradate Ier le Grand, ce
nom signifiant « donné par Mithra ».
Les
Grecs d'Asie Mineure identifièrent Mithra à Hélios, dieu grec du
soleil, contribuant ainsi à répandre son culte; il acquit de nouveaux
attributs et devint progressivement l'objet d'un culte à mystères. La première
congrégation fut créée à Rome, vers 68 av. J.-C., par des soldats
adulateurs de Mithra, sous la direction du Général Pompée. Les colonies
romaines, nombreuses en Asie Mineure, constituaient des liens entre la Perse et
la Méditerranée et permirent la diffusion du mithraïsme dans l'Empire romain.
D'autant plus que les légions envoyées par Rome dans les zones frontalières
restaient parfois des années en contact permanent avec les Perses et que des régions
s'échangeaient entre les Perses et les Romains. Mithra fit son entrée dans la
littérature latine vers l'an 80 lorsque le poète Statius écrit: « Que
tu préfères porter, le nom vermeil de Titan, suivant la tradition du peuple
achéménide, ou d'Osiris frugifère, ou de celui qui sous le roc de l'antre
Persique force les cornes du taureau récalcitrant: Mithra! »
En
effet, si le mithraïsme attirait esclaves et hommes libres, le fait qu'il
insistait sur des notions telles que la vérité, l'honneur, le courage et la
fraternité et qu'il exigeait de la discipline, fit de Mithra le dieu des
soldats et des commerçants.
On lui dédia des temples et des lieux de pèlerinage à travers l'Empire. Le
culte de Mithra se répandit dans tout l'Empire romain de l'Espagne à la Mer
Noire en montant vers l'Ecosse dans le nord et en descendant jusqu'au Sahara. De
nombreux vestiges de ce culte ont été trouvés en Grande Bretagne, en Italie,
en Roumanie, en Allemagne, en Autriche, en Bulgarie, en Turquie, en Arménie, en
Syrie, en Israël, en Suisse (Martigny), et en France (Bordeaux, Bourg Saint Andéol
dans l'Ardèche, en Alsace, Metz, et ailleurs). A Rome même une série
de temples étaient répandus dans toute la ville, mais ils ont été détruits
par les Chrétiens. On en compte aujourd'hui à Rome une quarantaine, tandis qu'à
l'époque il devait y en avoir trois fois plus. Selon Ernest Renan, « Si
le christianisme eut été arrêté dans sa croissance par quelque maladie
mortelle, le monde eut été mithraiste. »
Les
Romains nommaient Mithra Deus Sol invictus, Soleil invaincu. L'empereur romain
Commode (161-192 apr. J.-C.) lui-même fut initié au culte de Mithra,
et sous le règne d'Aurélien (270-275) le mithraïsme fut proclamé religion
officielle de l'Empire et l'empereur l'incarnation terrestre du Soleil. C'est
Aurélien qui en 274 déclara le 25 décembre jour anniversaire de la divinité
(natalis solis invicti). Cependant lorsque Constantin 1er (v. 274-337 apr. J.-C.)
se convertit au christianisme en 312 apr. J.-C., le mithraïsme perdit de son
influence et, après un bref renouveau sous Julien dit l'Apostat (331-363), ce
culte disparut. Ce philosophe et poète, qui avait embrassé le mithraïsme,
tenta de restaurer le culte du Soleil. Ironie du sort, il fut tué en 363 apr.
J.-C., lors d'un combat contre les Perses en Mésopotamie.
Mon
apport personnel :
La Crète aussi, avec sa thalassocratie, pratiquait le commerce dans toutes ces régions et bien au-delà…..
En effet, la civilisation minoenne avait des contacts avec des civilisations très lointaines, installées bien au-delà des limites connues du monde décrit par les grecs….
La civilisation minoenne pratiquait le commerce, un commerce sans agressivité pour la simple raison que la Crète était richement dotée par la nature, disposant d’un micro-climat particulièrement favorable, de terres vastes (bien plus vastes que celles qu’on lui connaît aujourd’hui car des affaissements considérables ont eu lieu…. pour donner le Golfe de Messara), des produits réputés (Candia et son miel, les raisins secs, etc…). Les ports principaux se situaient sur la côte Nord (Phaestos, Knossos, Amnissos)….
La civilisation minoenne, du moins celle qui existait avant la dernière grave éruption de Santorin (- 1450), était raffinée, humaniste, saine et paisible….
Elle avait simplifié le système des échanges en recourant au « troc », concrétisé par des « nomisma » (sceaux appelés aussi « pierres de lait » et retrouvées dans les ruines du Knossos de la côte Nord de la Crète par Sir Arthur Evans….. La « nomisma » était la signature, le NOM, l’engagement, du fournisseur à livrer une cargaison….contre une autre cargaison symbolisée par une autre « nomisma »….
Pour les minoens, l’OR n’avait aucune importance, car leur sagesse leur avait fait comprendre que les ressources alimentaires, par exemple, étaient plus précieuses que tout l’or du monde : ce n’est pas l’OR qui permet de vivre, mais la nourriture que l’on peut, éventuellement, acquérir avec de l’or.
Le déclin des minoens a débuté avec l’éruption de Santorin qui a tout dévasté sur la côte Nord. Ils reconstruisirent alors Phaestos et Knossos en Messara, à l’abri du Mont Ida où ils firent naître leur ZEUS protecteur…
Mais ils se mirent à craindre la furie de la mer et ses tsunamis, de la terre et des éruptions volcaniques….et inventèrent des dieux auxquels ils allèrent jusqu’à sacrifier leurs enfants….
Leur faiblesse permit à la Lydie de les supplanter, de concurrencer leur système commercial par un autre, basé sur l’OR et la monnaie….
Les
juifs ont adopté le système phrygien….
mais certains d’entre eux, proches de la culture minoenne, le refusèrent….et
un juif, un jour, entreprit de chasser les marchands du TEMPLE….
On
connaît la suite…..et si on en restait là ?????!!!!!!!
L’ENIGME MINOENNE
Nos ancêtres minoens sont très peu connus… et pour cause…Logiques avec eux-mêmes, ils n’ont laissé que peu de traces de leur civilisation extraordinaire, citée pourtant comme référence dans tout le bassin méditerranéen . Hérodote, par exemple, en dit ceci :
« … leurs lois (des Lacédémoniens), tant pour eux-mêmes qu’en ce qui concernait leurs rapports avec les étrangers, étaient à peu près les plus mauvaises de la Grèce... Lycurgue…apporta ses lois de la Crète…Ce fut ainsi que les Lacédémoniens passèrent sous un bon gouvernement ».
La Crète était adMINiStrée par un ou des MINoS qui ne rendaient pas la Justice mais permettaient à celle-ci d’être rendue...par les justiciables eux-mêmes. Les citoyens étaient en permanence sous l’œil de Thémis, elle-même fille du Ciel (Ouranos) et de la Terre (Gaïa), et savaient que le fil de leur destinée pouvait être rompu à tout moment s’ils ne respectaient pas les principes de la vertu individuelle et collective : les 3 Moires, filles de Zeus et de Thémis, y veillaient. C’était le « logos », le « Verbe » qui véhiculait la LOI, la modelait, l’adaptait.
Chaque citoyen était conscient
- d’Être
lui-même, parce que respecté comme « étant » humain par ses
congénères, êtres humains au même titre que lui .
- d’exister en tant que citoyen à travers les rapports qu’il devait nécessairement entretenir avec les autres citoyens de la Cité (polis). Ces rapports qui régissaient la multitude (polis) se devaient d’être courtois, empreints de politesse, sous peine de nécessiter l’intervention de la police.
- d’Être un élément d’une collectivité composée d’individus identiques à lui-même et donc jouissant des mêmes droits et devoirs.
Sur la base de ces principes évidents pour chacun et tous, l’individu et la collectivité se trouvaient pourvus de tout ce qu’il fallait, spirituellement, pour que l’harmonie règne, sans contraintes autres que celles imposées par la nécessité, et, de ce fait, comprises et admises.
A Gortyne, siège de la Connaissance (la GNOSE !) et donc de son enseignement, c’est par le théâtre, les contes mythologiques, les cérémonies initiatiques hautement symboliques que se perpétuaient et se généralisaient ces pratiques objectivement démocratiques.
Ailleurs qu’à Gortyne, c’est par des messages sibyllins que la Connaissance était divulguée… sans être enseignée : le but des minoens n’était en rien de donner un Savoir, mais de permettre à chacun d’y accéder en empruntant les voies qui lui étaient propres.
Quel meilleur support que la monnaie (« nomos » veut dire loi, et monnaie se dit « nomisma ») quand on est un peuple de commerçants (« thalassocratie ») et d’explorateurs (« Ulysse le Crétois » et tous les « dysséas » racontés par des « miros »)
Le bonheur fait des envieux qui tentent de s’emparer des « recettes » ; ils sont trop âpres à la possession car ils pensent que c’est à travers l’ « avoir » que l’on peut « être ». Alors, les recettes sont perverties. La spiritualité est abandonnée… et on se met en quête de la Pierre… en oubliant qu’elle n’est que l’éphémère support de valeurs éternelles et impalpables.
Voici comment déchiffrer le message inscrit sur la monnaie jointe :
En terrassant la Bête tapie au fond de chacun de nous, dans les circonvolutions de notre cerveau tourmenté parce que sollicité, nous emporterons la victoire en accédant à la connaissance, à la lumière. Nous renaîtrons à la vie au sortir de l’utérus de notre Déesse-Mère, la Terre, pour nous épanouir au Jardin d’Eden. Chacun sera alors un « Zeus » et un élément de la Divinité ; et c’est par notre descendance que nous accèderons à l’Eternité.
L’ENIGME
DE MINOS
« HISTOIRES »
d’HERODOTE.
Livre troisième CXXII
Telles sont les deux causes auxquelles on attribue la mort de Polycrate : permis à chacun de croire celle qu'il préférera. Cet Oroete donc, séjournant à Magnésie, ville située sur le Méandre, et informé de l'ambition de Polycrate, dépêcha pour Samos, chargé d'un message, Myrse, fils de Gygès, homme de la Lydie. Polycrate est, à notre connaissance, le premier des Grecs qui, depuis Minos de Gnosse, ait ambitionné la conquête de l'empire de la mer. Peut-être avant Minos quelque mortel déjà l'avait-il obtenu ; mais, dans les temps que l'on appelle âge des hommes, Polycrate est le premier qui ait aspiré à régner sur les îles et sur l'Ionie. Oroete, sachant qu'il nourrissait de telles pensées, lui envoya un message ainsi conçu : « Oroete à Polycrate dit ceci : je suis informé des grandes choses que tu médites et je sais que tes richesses ne répondent pas à ton courage. Maintenant, en agissant comme je vais te le conseiller, tu te rendras heureux et tu me sauveras : car le roi Cambyse a résolu de me mettre à mort, et son projet m'a été annoncé très clairement. Tire-moi d'ici, avec mes trésors dont tu prendras ta part, en me laissant posséder le reste. A l'aide de ces richesses tu régneras sur tous les Grecs. Si tu ne me crois pas au sujet de mes trésors, envoie celui des tiens en qui tu as le plus de confiance ; je les lui ferai voir. »
Une lecture attentive de ce texte conduit inévitablement à se poser d’importantes questions :
- Minos de Gnosse a été le premier des premiers, avant les grecs, à avoir conquis l’empire de la mer. Pourquoi alors n’a-t-on pas suivi son exemple ?
- Avant Minos, si quelqu’un avait eu la même ambition, il était, LUI, mortel… ce qui sous-entend que Minos n’est pas à classer parmi les mortels. Où faut-il le classer ?
- Polycrate appartient à l’âge des hommes, par opposition à Minos qui appartient à l’âge des… ????…..Dieux ……… ?????????
Tout s’éclaire quand on sait que les Minoens étaient des EXPERTS dans la « MYTHOLOGIE » (littéralement « science du mensonge »).
Ils racontaient que Minos (en réalité tout MINiStre compétent) était inspiré de Zeus, Père des Dieux et des Hommes. Minos était le seul, dans la communauté minoenne, à pouvoir s’entretenir directement avec Zeus qui séjournait au sommet du Mont Ida (J’ai vu) ou Dikte (d’où il « dictait » sa LOI, la Loi de UN)… ce qui n’est pas sans rappeler un certain Moïse qui reçut de Yahvé les Tables de la Loi, en haut du Mont Sinaï.
Ce temps était divin jusqu’à ce qu’un Minos, en raison d’une faiblesse humaine inspirée par sa femme, ne devint jaloux d’un Dédale, d’un Taurus ou d’un Taureau vigoureux, et qu’il s’abaissa à vouloir assouvir sa vengeance… perdant ainsi sa divinité….
C.Q.F.D.
De
la NOMisma……. à la MONnaie,
ou
de
la VIE à la Mort !
Au début était l’Homme. Il était UN…. Il ne connaissait que sa propre loi.
Puis vint un AUTRE. La multitude ( POLIS ) commença à se constituer. Les UNs et les AUTREs se regroupèrent dans des cités ( POLIS ) où tout était mesuré ( METRO-POLIS ).
L’ordre et la sérénité reposaient sur le respect de l’UN par l’AUTRE, et vice-versa, ce qui se traduisait par le respect des règles de POLItesse. En cas de besoin, il y avait la POLICE.
La loi se nommait NOMOS. Chacun était responsable devant la Loi par son NOM qu’il exprimait par un sceau, par sa signature. Le sceau se nommait NOMISMA.
Puis les UNs et les AUTREs se multiplièrent tant et tant que l’exil s’imposa pour trouver ailleurs ce qui venait à manquer pour nourrir les enfants.
Les UNs et les AUTREs se mirent à fabriquer en abondance, en certains lieux, des produits qui n’existaient pas en d’autres lieux, afin de les fournir à ceux qui en manquaient, en échange de leurs propres fabrications.
Les NOMISMA qui accompagnaient les chargements de produits étaient la garantie de la parole donnée, la NOMOS.
Mais
c’est la marchandise qui était la valeur, car elle seule permettait la vie.
Ces hommes ont fait de la NOMisma la MONnaie, comme ils ont fait de la « MESS-a-RA » le « RA-MSES ». Ils ont fait de « MINOS » un « MENES ».
Erreurs fatales
pour eux hier…
et pour nous aujourd’hui !
Avec mes salutations humanistes et fraternelles
Michel FOURNIER
27 avril 2001
|
Mithra, habillé
à la perse et portant le bonnet phrygien, sacrifie le taureau
primordial. Du corps du taureau naquirent les plantes et les animaux bénéfiques
à l'homme, malgré l'opposition du Serpent et du Scorpion, agents du
Mal (Collection: Musée du Louvre, Paris, France). |
(certains ont
servis à l’élaboration de ce document)
http://wwwusr.obspm.fr/~heydari/divers/marianne.html
Marianne
et Mithra
http://www.historia.presse.fr/data/mag/679/67902201.html
Marianne et Mithra, même
combat
http://perso.wanadoo.fr/spqr/midas.htm
http://perso.wanadoo.fr/spqr/phrygie.htm
http://perso.club-internet.fr/evelynpl/civilisations/P.htm
http://www.ac-strasbourg.fr/pedago/lettres/Victor%20Hugo/Notes/Phrygie.htm
http://www.bible.chez.tiscali.fr/prophete.htm
http://u-blog.net/briographe/note/13526
http://francoib.chez.tiscali.fr/rodier/rodrelig/reli24.htm
http://www.bleublancturc.com/Turqueries/terre_mythologie.htm
http://users.skynet.be/remacle/Virgile/virgaddendum2.htm
VIRGILE
: cinq séquences : index des personnages et noms propres.
...
a) Des Crétois sont venus fonder une colonie en Phrygie. ... b)
Les émigrants crétois
étaient conduits par Teucer qui fut accueilli en Phrygie par Dardanus. ...
users.skynet.be/remacle/Virgile/virgaddendum2.htm
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http://7merveilles.free.fr/index.php?rub=temple2
http://grenier2clio.free.fr/grec/rhea.htm
http://www.bleublancturc.com/News/intercesseur_islam_occident.htm
http://www.historia.presse.fr/data/mag/679/67902201.html
http://remacle.org/bloodwolf/historiens/justin/livre37.htm
mythoP
...
PELOPIA. Epouse incestueuse de Thyeste et mère d'Egisthe. PELOPS. Fils
de Tantale, roi de Phrygie (ancêtre éponyme du Pélopponèse). ...
grece.classique.free.fr/mythoP.html
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résultats, domaine grece.classique.free.fr ]
dictionnaire
mythologie lettre A
...
Le mythe phrygien de Cybéle, cependant, se présente ainsi : un jour, Zeus s'était
endormi sur le mont Dindyme, en Phrygie, et sa semence tomba sur le sol. ...
www.sitec.fr/users/mcos/dico/C/Cybele.html
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résultats, domaine www.sitec.fr ]
Dionysos
...
Voir Hermès transportant Dionysos aux Nymphes. Malgré ces précautions, Héra
réussit
à frapper Dionysos de folie mais il est guéri en Phrygie par Rhéa. ...
jfbradu.free.fr/GRECEANTIQUE/themes/
mythologie/dionysos.htm - 13k - En
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L'histoire
de l'esclavage et son abolition
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Sommaire. LE BONNET PHRYGIEN. Le bonnet phrygien est un symbole de
liberté venant de la région de Phrygie. Quand les esclaves de ...
www.ac-dijon.fr/etab/yonne/jprevert/
ACTIONS/CITOYEN/abolit.htm - 22k - En
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Article
en ligne
...
La Phrygie, affaiblie par leur passage destructeur, devint ensuite la
proie des
Lydiens, puis des Perses : la grande époque de ce peuple pionnier était ...
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LE
FIL D'UN SYMBOLE : LA SEMEUSE D'OSCAR ROTY
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... Dans l'antiquité le bonnet phrygien était associé à la Phrygie,
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d'Asie Mineure, où le dieu Attis, Mithra et les Amazones le portaient. ...
sceco.univ-poitiers.fr/franc-euro/articles/ECohen.pdf
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gros mensonge de la Bible
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celle de Luc * Pour donner du poids à leur histoire, les auteurs font naître
Christ
d'une vierge comme avant lui Attis de Phrygie, Bouddha, Dyonisos/Bacchus ...
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sans-culotte
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Coiffure rouge retombant sur le côté adoptée par les révolutionnaires. Le
bonnet phrygien est un symbole de liberté venant de la région de Phrygie.
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histoire%20revolution/revolution7.html - 5k - En
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ATATURQUIE,
Informations
...
Où se trouve PHOCEE qui a créé la Ville de Marseille ? Et la PHRYGIE
qui nous a donné le bonnet rouge de notre Marianne ? Et ...
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Le
Lexique : JKLMN
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Méandros, Fils d'Océan et de Téthys, c'est un dieu fleuve qui prend sa
source en Phrygie. Médée, magicienne, fille d'un roi de la Colchide. ...
mythesgrecs.free.fr/lex4.htm
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PDF] chapitre
20 : adapètes : du grec adapanêtos, non dépensé, qui ...
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... Un élément nous met sur la piste. Le culte de Cybèle, on le sait,
s'est surtout
déployé en Phrygie. ... Mais quel rapport entre la Phrygie
et la Crète ? ...
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progressive des femmes
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Grande Église ». Ce mouvement est né en Phrygie (Asie Mineure),
dans la deuxième moitié du lle siècle (24) . Montan semble ...
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Elle se retira , seule dans un bois en Phrygie et se remis à jouer
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