Cette expérience, pour terrible qu'elle fut, est à l'origine d'un moment "privilégié" de repli sur moi-même, de retrait du monde, que j'ai largement mis à profit pour avancer encore davantage sur le chemin de la recherche de nos origines. Les apports très nombreux de l'actualité, avant mon départ, combinés avec d'autres reçus dans la Messara, m'ont conduit à remanier la page de présentation du site, en y supprimant toute référence à des entités extra-terrestres : en effet, s'il reste potentiellement envisageable que l'espèce humaine "terrienne" soit le fruit d'une vie extra-terrestre, il apparaît que le moyen de "transport" de cette vie sur la planète Terre pourrait être bien plus simple, bien plus direct et bien plus convaincant que l'hypothèse d'entités arrivant sur Terre toutes constituées, à bord de vaisseaux....
Les conclusions que je tire
sont les miennes et je ne fais que les soumettre à vos critiques,
sans aucune intention de les imposer. Mais que penser de ces révélations
concernant la "force vitale" incroyable des bactéries, leur
faculté à se déplacer à travers l'univers,
la faculté de l'ADN qui les compose à mémoriser les
informations. Et si nous étions la "conséquence" du retour
à la vie, sous apparence d'humanoïdes, mais sur Terre cette
fois, d'entités qui auraient vécu ailleurs, à d'autres
époques, et qui auraient disparu sous leur forme initiale pour continuer
à exister potentiellement dans la mémoire de l'ADN de quelques
bactéries devenues errantes ? Dans ce cas, nous serions nous-mêmes
des extra-terrestres !!!!!!!
Permettez-moi, à travers quelques réflexions sans nuances, de vous indiquer un moyen de se déconditionner des influences de notre vécu... ce qui pourrait vous permettre de mieux accèder à mes thèses:
- Dans la plaine de la Messara coule un fleuve, ou
du moins coulait... car une utilisation absolument stupide de l'eau
qui coulait des montagnes et qui alimentait ce fleuve l'a tari !
Nommé "IARDANOS",
donc "JOURDAIN" par Homère (Odyssée, Chant III, 267.309),
il devient "IEROPOTAMOS", donc "FLEUVE
SACRE" d'après le Professeur Paul Le Cour (revue ATLANTIS, n°285
de septembre.décembre 1975, page 28). Sur les cartes actuelles (voir
celle figurant dans ce site et qui date de 1996), il apparaît comme
"GEROPOTAMOS", donc "VIEUX FLEUVE"
Ces noms ont été attribués au fleuve par des hommes,
à des époques différentes ( - 850, 1975, 1996). Aucun
des noms n'a été choisi "par hasard" . La nécessité
d'un changement de nom a dû être impérieuse car il n'est
jamais simple de procéder à de telles opérations.
Les changements de nom n'ont pas seulement une importance au plan formel:
en effet, le nom d'un lieu lui est attribué en fonction du SENS
qu'on lui donne, tout comme un nom de famille a été attribué
en raison d'un certain contexte: je m'appelle FOURNIER tout simplement
parce qu'un de mes ancêtres était 'fournier" (il enfournait
le pain et veillait à sa cuisson).
On constate ici une bien singulière évolution qui tendrait
à laisser penser que tout a été mis en oeuvre pour
"désacraliser" ce lieu.... Et si ce qu'Homère nous laisse
entrevoir s'avèrait (le JOURDAIN originel situé
en Crète et non là où le situe l'Eglise orthodoxe
!), alors on trouverait une explication simple et logique à
cette évolution surprenante: l'Eglise a tout fait pour brouiller
les pistes afin qu'on ne puisse savoir que le Jourdain était initialement
en Crète, que , par extension, l'histoire du Christ est une histoire
"crestoise" , remaniée, réadaptée, mais PLAGIEE.
- Dans la revue "MYSTERES de l'ARCHEOLOGIE"
(septembre 2000), on peut lire, en page 61, à propos d'un site naturel
fabuleux, la "Pedra Alta", pierre branlante de plusieurs tonnes, le commentaire
suivant:
"L'Eglise catholique n'a pas eu d'autre solution
que de placer, comme c'est souvent le cas en de telles circonstances, une
croix sur la pierre du dessus et faire construire un ermitage juste à
côté, pour CHRISTIANNISER ce site
païen."
Dans ce cas, nous
nous trouvons devant un phénomène inverse : l'Eglise récupère,
s'accapare des rites païens pour enrichir ses propres rites. Ainsi
l'Eglise catholique a-t-elle fait naître l'enfant Jésus dans
une grotte, un 25 DECEMBRE, pour récupérer un rite
mithriaque: le 25 décembre, les adeptes de Mithra sacrifiait un
taureau qu'ils se partageaient lors d'un festin qui se déroulait...
dans une grotte. Le taureau est devenu agneau.....
Cette pratique est parfaitement
connue et décrite: elle se nomme "hénothéisme"
et consiste à honorer un dieu, ce qui ne veut pas dire que l'on
nie l'existence des autres. "Le culte hénothéiste contraint
à accumuler sur le dieu vénéré tous les attributs,
fussent-ils contraires, des divinités antérieures du substrat
culturel", nous dit André Caquot, membre de l'Institut et spécialiste
des textes d'Ougarit ("Sciences et Avenir" n°623, janvier 1999, pages
42 à 44).
- Dans une revue scientifique paraissant en ce moment,
en France, on trouve un titre particulièrement ironique et acerbe
qui, à sa manière, pose le même problème: "La
Terre tournait (déjà) avant le Moyen-Äge !".
Oui, dans l'Antiquité
grecque et dans d'autres, on avait su parfaitement lire et déchiffrer
les lois de la nature, entre autres celles concernant les planètes
et leurs mouvements. Etrangement, ce SAVOIR disparut pour laisser
la place soit à l'ignorance la plus totale, soit au désintérêt
absolu pour ces disciplines décrétées "hérétiques",
soit à la transformation du savoir initial pour l'asservir à
des objectifs peu louables. On a pu parler d'obscurantisme.
En 2000, dans un acte de
courage et de lucidité remarquable, Jean-Paul II a humblement sollicité
le pardon de l'humanité... (et aussi de Dieu), pour les exactions
commises depuis deux millénaires par son Eglise. Et si, parmi les
exactions à pardonner, se trouvait celle qui a consisté à
MANIPULER
MENTALEMENT les esprits d'ouailles asservies et craintives ??
Dans ce cas, sans aucun
scrupule, chaque hommme doit se libérer de ces tutelles parfois
séculaires qui l'empêchent d'être lui-même, homme
libre et responsable. Il doit accéder au SAVOIR AUTHENTIQUE,
en sachant que TOUTES les "Eglises" (laïques ou religieuses) ont toujours
pratiqué de même... et certaines "Eglises" ont élevé
au rang de Dieu des dieux parfois inattendus : le dollar, la race élue,
l'intelligence, les élites parmi les hommes, le scientisme...ou
la voiture automobile !
Ce pape fut amené à faire le bilan sincère des actions de son Eglise
(Il est à noter que le mot "Eglise" vient du grec "ekklesia" qui désigne le groupe des citoyens athéniens qui étaient autorisés, par leur statut de citoyens "purs", à se regrouper à l'agora d'Athènes au siècle de Périclès, pour discuter "démocratiquement" de leurs problèmes. C'était un groupe très restreint, élitiste, dominateur... et c'est de cela que vient notre concept de "démocratie". Quoi de surprenant donc au fait que Jean-Marie LE PEN ait pu trouver en Grèce la justification de son concept de "préference nationale" et qu'il affectionnât particulièrement ce pays encore sous l'emprise du fascisme de l'époque des colonels).
Ce bilan le conduisit à simplement déclarer qu'un seul message restait à valoriser: "Aimez-vous les uns les autres !"
Les Droits de l'HOMME, les valeurs affirmées par l'Europe déterminent les moyens et le cadre nécessaires pour mettre en oeuvre ce message qui n'appartient en propre à aucune "Eglise", qui est de portée universelle et intemporelle.
Pour mettre en oeuvre dès à présent, de manière "révolutionnaire", cette proposition de libération, voici un exemple pratique:
Une phrase étrange aurait été un jour prononcée par le Christ: "Heureux les simples d'esprit". Or "simple d'esprit" a toujours signifié "dénué d'intelligence", "simplet", avec une connotation péjorative, méprisante. Un synonyme en est même "crétin" (bien proche de "chrétien") qui vient du savoyard et qui s'adressait aux simples d'esprit supposés "bénis de Dieu" (Dictionnaire des noms de famille).
"Dieu" aurait-il une préférence pour les "niais", rejetterait-il l'"intelligence" ? Mais qu'est donc l'intelligence ?
Nous nous plaisons à considérer comme "intelligence" cette attirance des humains à compliquer à loisir des situations simples: ils formulent des supputations gratuites, des hypothèses à n'en plus finir, déterminent critère sur critère... et finissent par ne plus être capables de décider pour une solution ou une autre. Je puis même citer un homme politique très connu qui, le 17 janvier 1995, m'écrivait "... par tempérament, je me méfie de tout raisonnement qui accrédite l'idée qu'il existerait des solutions simples à des problèmes compliqués..."
Ce type d'intelligence est-il efficace, peut-il permettre la résolution des problèmes ? Et si c'était la SIMPLICITE D'ESPRIT qu'il convenait plutôt de valoriser, de prôner, de privilègier ?
C'est ce même
message qui nous est donné par le LABYRINTHE , avec son sens réel
et profond qui a été caché au fil des temps par des
"Eglises" successives:
- l'Homme est le produit
de l'union de la Terre et d'un Zeus apparu de l'Espace... (ou le produit
d'une Europe et d'un Zeus olympien )
- cet homme prend "consistance"
dans l'utérus maternel (Mitra) où chair (créas) et
esprit s'entremêlent. Dans cette obscurité effrayante et rassurante,
l'homme prend conscience de sa bestialité, de sa noirceur, tout
autant que de son humanité, de sa grandeur. Il erre en lui-même
pour trouver sa vraie identité, pour trouver la sortie vers la pureté
lumineuse.
- il tue la bête qui
sommeillait en lui (Minotaure), trouve le chemin de la sortie grâce
au fil de la destinée (tenu par les Moires ou Ariane) qui lui permet
de vivre parce qu'il est purifié. Il accède à la vie
(Mes) sous la lumière du Soleil (Râ). Il ne lui reste plus
qu'à se purifier définivement en se lavant dans le Jourdain
(c'est son baptème, son engagement) avant de s'engager à
vivre dans le Paradis Terrestre.
La leçon qu'il aurait dû tirer de cette terrible expérience est que, même si l'on peut éprouver un certain plaisir "masochiste" à tenter de quitter le Labyrinthe angoissant, il vaut mieux être HORS DU LABYRINTHE, jouir de la VIE au SOLEIL, profiter du Jardin d'Eden, paisiblement, en couple.
Il vécut effectivement le bonheur jusqu'à ce que la présence d'enfants ne vienne lui compliquer la vie, dès lors qu'ils furent plus de DEUX (c'est-à-dire juste ce qu'il fallait pour que l'espèce se perpétue)... Il trouva une solution "POLITIQUE" au problème de cette multitude ("poli", en grec, signifie "beaucoup") et fonda une société de bonheur, l'Atlantide... ou Crète. Là, Minos (Sagesse) et Rhadamanthe (Justice) organisèrent et gèrèrent la Cité.
Après quelque temps,
même cette société pourtant harmonieuse ne parviendra
pas à répondre aux besoins de cette collectivité qui
va en s'accroissant de manière exponentielle: on n'a pas trouvé
le moyen de réguler la population. L'exil s'impose car la place
manque, car les catastrophes s'accumulent.
Heureusement, on emporte
ses souvenirs qui permettront de reconstruire plus vite; on est prêt
à innover, comme le montre la présence de ce Sarpédon,
symbole de l'imagination.... Mais cela ne suffit encore pas car la Terre,
un jour, montre qu'elle-même a des limites: l'accroissement démographique
provoque des besoins de plus en plus pressants, épuise les ressources
de la planète nourricière, met en péril la survie
même de l'espèce qui cherche en vain le moyen d'aller s'installer
ailleurs...
Les hommes sauront-ils retrouver le message qui nous a été laissé par les Anciens, dans cette mythologie trop souvent négligée : le Paradis sur Terre n'est concevable, accessible, durable, qu'à la condition d'exercer la RAISON et la JUSTICE. "Raison" est "Métis", mère d'Athéna; "Justice" est "Thémis", mère des Moires... et toutes deux furent épouses de ZEUS...
Cet homme qui aura à son tour adopté Métis et Thémis deviendra l'égal de Zeus et, de ce fait, sera libéré de la tutelle d'un Zeus "dominateur" et directif. L'homme sera devenu DIEU, mais pas le Dieu de colère et d'Injustice qu'il s'était forgé dans ses dogmes bestiaux. Il sera un Dieu d'Amour et de Tolérance; préoccupé seulement de fabriquer du bonheur; pour lui-même et pour ses semblables.
Et si on se mettait à l'ouvrage ?????