LES TRACES HISTORIQUES
LAISSEES PAR DES VISITEURS D'AUTRES EPOQUES
Preuves de l'existence de la connaissance "vraie" avant
Evans
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En 1999, j'ai fait en Crète
la connaissance de Thomas WALDMANN,
suisse.
Thomas a exploré
à plusieurs reprises, plusieurs années consécutives,
l'ensemble du réseau des galeries du Labyrinthe de GORTYNE
encore existant. Il a scrupuleusement photographié tout ce qui lui
paraissait digne d'intérêt. Il s'est en particulier attardé
sur les inscriptions que l'on découvre partout dans la salle dite
"Salle TRAPEZA", tout au fond du Labyrinthe.
L'intérêt de ces "graffitis" qui sont autant de signatures attestant du passage d'aventuriers téméraires, est immense.
Signalons d'abord l'aspect
"anecdotique" des signatures des soldats allemands qui, à
l'occasion de la deuxième Guerre Mondiale, sont allés jusqu'à
cette salle. Même s'ils ont par ailleurs détruit toute la
partie antérieure du Labyrinthe (voir la comparaison entre le plan
de 1821 et celui de 1985 et tenter de retrouver ce qui reste aujourd'hui),
ils ont sans doute rapporté des souvenirs, des plans ou des informations
qui pourraient aujourd'hui être exploitées.
Thomas est actuellement,
à partir de ces traces, en liaison avec une "labyrinthophile" allemande,
à la recherche de ces occupants passagers.( Dr. Rose Vossmerbäumer,
Seinsheimstrasse 3a, 97074 - Würzburg - tél : 00 49-(0)9 31-7
54 35) . En effet, il est important de savoir, avant toute exploration
plus poussée, quelle est la nature des travaux qui ont été
effectués dans les galeries, l'état de celles-ci avant l'exploitation
militaire allemande, ET SURTOUT, si des "souvenirs" du style dispositifs
de "piègeages" n'ont pas été laissés çà
et là.
Mais les noms et les dates
que l'on trouve gravés ou écrits sur les parois de cette
"Salle Trapeza" nous renvoient des années et des siècles
en arrière. En effet, des explorateurs téméraires
ont parcouru, avec les moyens alors à leur disposition, le réseau
de galeries, des siècles avant nous. Nombre de ces explorateurs
ont consigné le récit de leurs découvertes dans des
ouvrages qui ont traversé le temps et sont parvenus jusqu'à
nous.
Ce sont d'ailleurs ces récits
qui nous ont amené, nous, les européens non-crétois,
à nous intéresser à l'éventualité de
l'existence d'un autre Labyrinthe que celui "officialisé"
de manière erronnée par Sir Arthur Evans au début
du XXème siècle. C'est la confrontation de ces récits
aux récits oraux des étéo-crétois qui m'a conduit
à pénétrer, à mon tour, sur les traces de ces
hardis précurseurs, dans les effrayantes ténèbres
où le Minotaure sommeillait peut-être encore.
Sur les parois, on trouve
les noms de SAVARY, de SPRATT, de COCKERELL... Combien d'autres,
plus pudiques ... ou plus respectueux de la grandeur prestigieuse du lieu,
ont vu les parois de cette salle et n'y ont pas laissé leurs noms
?
Merci, Thomas, de pouvoir apporter la preuve de l'authenticité de tant d'ouvrages qui ont, en leur temps, provoqué le scepticisme des "savants" de ces époques, qui ont, peut-être, valu à leurs auteurs des rejets comme ceux auxquels les chercheurs désintéressés de mon style se trouvent exposés, du fait de sociétés qui refusent d'admettre leurs erreurs, qui refusent de remettre en cause leur savoir de peur d'y perdre un vaniteux et illusoire prestige.
Michel FOURNIER
13 JUIN 2000
DERNIERES NOUVELLES EN DATE DU 6 NOVEMBRE
2000:
Thomas s'est rendu en Crète,
dans la Messara, afin d'assister à un congès qui avait lieu,
à l'initiative de la Mairie de MIRES, sur les problèmes locaux.
Le vendredi 3 novembre, à Aghious Deka, il y a eu une intervention
à propos du Labyrinthe.
Le 6 novembre,
Thomas a de nouveau prospecté le Labyrinthe et y a fait de nouvelles
découvertes:
- il a décelé
de nouvelles galeries que Mme PETROCHILOU n'avait pas fait figurer sur
son plan. Thomas parle de l'accès à la "grotte humide"
signalée sur le plan deSIEBER, ainsi que d'un nouveau corridor.
- il a aussi trouvé
de nouvelles inscriptions dans la Salle Trapeza
- il a découvert quelques
erreurs, notamment de mesures des distances, dans la plan de Mme PETROCHILOU.
- il a découvert, à
proximité du Labyrinthaki de Plouti, l'entrée d'un nouveau
Labyrinthaki... le troisième "niveau" ???
Ces nouvelles informations
sont très importantes et prouvent bien la nécessité
de fouilles appopriées, avec des moyens d'investigation fiables,
mais onéreux.