LES "PREUVES" PAR L'ARCHÉOLOGIE ?

_______________________





     Les différentes "preuves" que j'ai pu avancer tout au long des nombreuses "galeries" de ce site labyrinthique sont-elles suffisantes pour permettre, au moins, d'introduire le doute dans les affirmations souvent péremptoires et dogmatiques formulées par le Savoir officiel ?
     C'est à chacun de se déterminer... mais l'actualité de ce mois de mai 2000 est intervenue à la rescousse, de manière décisive, à mon avis, pour authentifier encore davantage  la véracité de mes thèses.

                         1) Les sites préhistoriques du Lot :

     "Le trésor de ce site est constitué de quatre à cinq profils de femmes dotés de seins pointus et de bras mais dépourvues de tête et de pieds." peut-on lire.

     Mais qui est donc cette femme sublimée, dépersonnalisée ? Elle n'est pas une femme précise, qui aurait vécu et à qui nos lointains ancêtres auraient voulu rendre hommage pour je ne sais quels exploits : si tel avait été le cas, on aurait soigné son visage pour marquer l'histoire du portrait d'une héroïne. Non, il ne s'agit pas d'une femme, mais de LA femme. Il est intéressant de relever les déclarations des spécialistes sur ce sujet, sur le caractère inhabituel de ce genre de représentations ailleurs que sur du "mobilier" : on est accoutumé à voir des silhouettes d'hommes, des chasseurs le plus souvent....

     La "Cinquième" a effectivement diffusé le mardi 30 mai à 14 heures une émission sur ces grottes. Mais, en plus de ces deux grottes, elle a présenté celle de Pergouzet, "inventée" et inventoriée par Michel LORBLANCHET, maître de recherches au C.N.R.S. La grotte de Pergouzet est un étroit boyau d'une soixantaine de mètres, comportant plusieurs chatières par lesquelles il n'est pas toujours aisé de se glisser. Au fond se trouve une salle où deux personnes peuvent à peine se tenir debout. Michel LORBLANCHET a découvert, sur les parois de cette grotte, la représentation de trois "vulves", des dessins et sculptures de sexes féminins. Plus intéressant encore est leur disposition : au fond, il s'agit de la vulve d'une jeune fille impubère; vers le milieu, il s'agit d'un sexe surmonté d'un ventre rebondi, celui d'une femme enceinte; vers le sortie enfin, une vulve en relief, dont les lèvres sont même saillantes. Est-ce la vulve d'une femme qui a eu plusieurs enfants ou celle d'une femme en cours d'accouchement ?

     Michel LORBLANCHET, lui-même, en guise de commentaires, n'hésite pas à parler de naissance de l'homme à travers cet orifice. Contacté par mes soins, il se montre tout disposé à envisager la symbolique de ces gravures dans le sens que j'ai mis en avant pour le Labyrinthe, à savoir une Déesse-Mère qui se trouve être la Terre par les orifices de laquelle l'Homme a vu le jour, se dégageant, se démarquant de l'animal.

                         2) Herakleion et Manouthis :

     La relation qui est faite de cette découverte est intéressante à de nombreux titres. Je ne vais pas exposer ici toutes les réflexions qu'elle inspire : elles sont une foule... et l'une en appelle d'autres si bien qu'une amorce de liste ne pourrait en aucun cas être limitative. Alors, je citerai quelques points capitaux;

     - Hérakleion :

     Bien sûr, ceci nous renvoie directement au "HERAKLEION" de Crète. Ainsi donc, dans le bassin méditerranéen, il existe un autre Heraklion. Quoi de surprenant puisque ce nom nous renvoie à un demi-dieu qui a marqué de son empreinte ce secteur géographique. Hercule, en Crète, n'a-t-il pas eu à affronter le Taureau légendaire ? ... mais, au fait, ne pourrait-on imaginer que ce taureau, conformément aux usages minoens (ou proto-minoens), soit la représentation personnifiée d'un Minos ou d'un général Taurus (provenant des Monts Taurus de Turquie) qu'il aurait fallu combattre parce que désapprouvé ? Il n'y a pas unanimité sur les qualités du Minos, du moins de tous les Minos.

     - le séïsme :

     Les ruines des deux cités se trouvent par 10 mètres de fond. On attribue cet "engloutissement" à un séïsme survenu au VIIIème siècle. Il convient ici de rappeler que la Crète n'est jamais qu'à 500 km de ce site d'Abu Qir, et que donc, inévitablement, elle a été affectée par ce phénomène. Et si UN séïsme peut avoir eu lieu avec ces conséquences, on ne peut qu'admettre l'idée qu'il a dû y en avoir d'AUTRES... et parmi ceux-ci, celui qui a ravagé la Crète en 1400 avant J.C..... et celui qui a provoqué l'anéantissement de l'Atlantide, encore bien avant.

     - les colonnes d'Hercule :

     Nous nous trouvons devant un Heraklion en Crète, et un Heraklion en Egypte. Si l'on admet (et comment faire autrement !) que le niveau de la mer était autrefois bien plus bas qu'il n'est de nos jours, qui nous interdit de penser que, pour se rendre en Atlantide en partant d'Egypte, il fallait franchir les COLONNES D'HERCULE, comme nous l'a indiqué Platon...qui lui même tient cette affirmation de Solon, prêtre égyptien...???

                         3) Canobus :

     Canope aurait été fondée par Canobus, au XIIIème siècle avant J.-C., au retour de la Guerre de Troie. Canobus était un capitaine de la flotte de Ménélas, ce même Ménélas qui vint s'échouer à KOMOS, port de Créte (en Messara, près de Phaestos), où il rencontra là les Cydoniens qui vivent aux confins de Gortyne sur les bords du Iardanos (cf Homère, Odyssée, Chant III... largement cité tout au long de ce site...)

                                                          Oserais-je écrire C.Q.F.D. ?

     Je souhaiterais que les lecteurs de ce site me fassent part de leurs réflexions sur cette actualisation qui donne une consistance toute nouvelle à mes affirmations.
 
 

     Michel FOURNIER

         6 JUIN 2000
 

RETOUR